Le climat par les chiffres

Sous-titré « Sortir de la science-fiction du GIEC », le dernier livre de Christian Gerondeau est remarquable de concision et de pédagogie : factuel, sourcé, il s’ouvre sur une série de 23 graphiques commentés qui mettent les données disponibles en image.
Si vous voulez rentrer dans le détail du contenu, je vous invite à visionner cette vidéo où il est interviewé par Charles Gave et Eric Léser de l’Institut des Libertés (discussion très intéressante et qui dépasse le cadre strict de l’ouvrage que je recense) :

Si vous n’avez pas le temps, et en résumant à l’extrême : la quasi-totalité des discussions sur le climat, le C02 et l’impact de l’homme sont des sophismes. Les débats sur le climat tiennent non de la raison mais de la religion : les faits n’intéressent pas les gens, ils cherchent avant tout à être dans le camp des « gentils » (ceux qui vont sauver le monde en se suicidant). Le délire est pourtant assez simple à démonter, et Christian Gerondeau y parvient magistralement. Il a raison de dire, avec d’autres, que nous sommes devant la plus grande manipulation de tous les temps, dont les conséquences pour les pays développés sont graves.
Réfléchissons en nous basant sur les faits, rappelle Gerondeau. Il est rapide de montrer que les efforts faits par les humains pour réduire leurs émissions de CO2 (si tant est qu’elles soient la cause d’une quelconque modification de température) sont inutiles : le flux (la production annuelle de CO2 mondiale) représente à peine 1/200e du stock (la masse totale de CO2 dans l’atmosphère terrestre). Faire évoluer nos productions de CO2 ne sert strictement à rien. D’autant plus que les pays en voie de développement vont augmenter leurs émissions, et ils ont bien raison car cela va sauver des vies : le manque d’accès à l’énergie, à l’électricité cause des millions de victimes : nous avons fait progresser notre niveau et notre qualité de vie en utilisant plus d’énergie, ce que font aussi les autres pays. Nous sommes en train, au nom de théories fumeuses, de nous tirer des balles dans les pieds. Et nous trouvons en plus le moyen d’être surpris que les autres ne nous suivent pas dans nos délires !
Je vous invite vraiment à écouter la vidéo, et à lire le livre de Gerondeau. Sa position rejoint mon constat : nous sommes devant une mythologie, une foi, dérangeante dans son rejet des faits, de la réalité, et dans ses racines misanthropiques. Ce qui est flagrant, rageant, c’est que ce mensonge organisé est devenu une sorte de religion diffuse, officielle, mortifère et proprement suicidaire. Est-ce un signe de plus d’une décadence générale, ou l’un de ses moteurs principaux ?


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Commentaires

7 réponses à “Le climat par les chiffres”

  1. Avatar de Simon Unger
    Simon Unger

    Salut Lom, quand je clic sur ton lien vers la vidéo, j’arrive bien sur le site institut des libertés mais pas sur la vidéo que je n’arrive pas à trouver sur leur site. Voilà. Merci. Bisous.

    1. Avatar de BLOmiG
      BLOmiG

      hello, mais tu as la vidéo dans le billet, il suffit de cliquer sur « Lire », tu ne la vois pas ?

    2. Avatar de BLOmiG
      BLOmiG

      la vidéo n’est pas sur leur site mais sur leur chaine Youtube, mais elle est normalement intégrée dans mon billet. Je la vois de mon côté. dis moi si ça marche

  2. Avatar de Jean Robin

    Parle-t-il de la source de cette manipulation, à savoir le communisme ?
    Gorbatchev, en 1992, créa la Green Cross pour lutter contre le réchauffement climatique.
    As-tu Golitsyn, qui explique que la pire erreur aujourd’hui est de croire que le communisme a disparu, alors qu’il a fait le mort pour mieux détruire l’Occident insouciant ?
    Cela me paraît être plus important que le livre de Gérondeau, qui ne traite que d’une des multiples branches du communisme actuel.
    Sachant que Golitsyn est censuré depuis 40 ans, contrairement à Gérondeau qu’on voit un peu partout, y compris chez des pantins de Pékin comme Charles Gave qui a justifié l’annexion de Hong Kong par un régime totalitaire 23 ans avant la date prévue et après l’attaque biologique qu’ils avaient lancée et qui leur a permis d’interdire les manifestations qui avaient lieu depuis 2019.

    1. Avatar de BLOmiG
      BLOmiG

      hello, merci pour ton commentaire. Non il n’en parle pas, pour la simple et bonne raison que ce n’est pas le sujet de son livre. Il revient par contre sur le début selon lui (si tu écoutes la vidéo tu verras ça) de toute ces entourloupes sur le climat, qu’il positionne en 1992 avec le sommet de Rio organisé par Maurice Strong. Il cite Strong comme étant celui qui a pris le pouvoir sur ces sujets et utilisé ses positions du côté ONU pour l’asseoir et faire entrer les chefs d’Etats dans la boucle. Le fait que la Green Cross soit concomitante ne doit pas être un hasard.
      Par ailleurs, il faut savoir distinguer les sujets : en priorité, comme en typologie de sujets. Je ne vois pas pourquoi tu reparles ici de Golitsyn, dont tu as déjà parlé dans ton commentaire précédent, et qui n’a pas grand chose à voir avec ce sujet. Sauf à considérer qu’il n’y a qu’UN et unique sujet. Ce ne sera jamais mon cas. Une légère obsession de ta part, ou une posture un peu trop systématique de promotion du livre que tu as édité ?

  3. Avatar de Nico
    Nico

    Salut Lomig,

    Tout d’abord un grand merci de partager tes réflexions et tes sources, ça fait du bien de lire des arguments intelligents qui remettent en cause les décisions de nos politiques !

    Je suis partiellement d’accord avec le discours de Christian Gerondeau. Oui il une forme de religion écologiste basée sur le fait que les hommes sont « mauvais », oui certains acteurs ont été convaincus et oui ils manipulent les masses notamment en mettant en lumière les pires prédictions. A priori, ses chiffres sont bons, cependant il y a deux gros soucis dans son analyse pseudo scientifique:
    1) sa vision à courts termes,
    2) son argument majeur qui porte sur l’émission de CO2 très faible par rapport au total dans l’air (au passage, il oublie les océans qui sont aussi de gros réservoirs à CO2).

    Concernant le point 1, ok on a du pétrole pour au moins 100 ans, super on va pouvoir en profiter et bien vivre. Le niveau des mers n’augmente que de 2 à 3 mm par décennie pour le moment, génial je vis à 300m d’altitude dans 300 000 ans j’aurai la plage ;)
    Hélas, je ne partage pas son optimisme, il se fout de ce qui se passera dans 100 ans, car il ne sera plus là, pas moi ! Si vraiment il faut intervenir sur le climat (et malheureusement je pense qu’on ne peut pas en être certain) c’est maintenant qu’il faut tenter quelque chose, pas dans 100 ans. Ok ça va plomber l’économie des pays riches, mais là, c’est moi qui m’en fout ! Pour faire simple, si tu as peur d’arriver trop vite dans un virage, tu ralenties, tu n’espères pas que la DDE va venir changer le rayon de courbure du virage pour t’éviter la sortie de route.

    Concernant le point 2, pour compléter son analyse sur le CO2, il faut avoir une vision un peu plus globale que ce qu’il présente. Flux entrants/sortant par rapport au total. Le constat est clair: la masse de CO2 dans l’air augmente comme jamais auparavant. Il prétend que ça ne sert à rien de réduire les émissions car elles sont toutes petites par rapport à la masse totale, aie ! Ça, ce n’est pas du tout scientifique ! Je vais faire une analogie, tu as une énorme piscine avec un filet d’eau qui la remplie et un goutte à goutte qui la vide, elle va finir par déborder si tu veux gagner du temps, réduit le filet d’eau et augmente le goutte à goutte ! En clair, on se fout de la comparaison de la masse émise par rapport à la masse totale de CO2 dans l’air, c’est la variation qui compte, il faut tenter d’équilibrer les flux entrants et sortants. Quand les océans seront saturés, ce qui finira par arrivé, un gros flux sortant sera bloqué… Peut être que ce n’est pas grave, mais il serait bête de prendre le risque !

    Bref, je ne suis pas alarmiste mais je comprends que certains dramatisent pour que les politiques essayent de lever le pied. C’est un pari pour l’avenir, ça ne sert à rien, tant pis pour nous (les pays riches), on aura perdu du temps et de l’argent au pire cela aura fait tourner une forme d’économie. Si c’est vraiment critique, on aura les clefs et de l’avance sur les pays émergents. Par ma part, les ressources disponibles sont limitées et surtout la quantité d’énergie, toute transformation intelligente de cette énergie est un bonus (fossile, éolien, hydrau, solaire, nucléaire, chimique). La planète nous convient pour le moment, est-ce que ça vaut vraiment le coup de risquer de tout perdre pour faire tourner l’économie et rester les privilégiés ?

    1. Avatar de BLOmiG
      BLOmiG

      Salut Nico, merci pour ton commentaire !
      Si je comprends bien tes 2 points. Je ne le crois pas optimiste, à vrai dire, il dit juste qu’il ne sert à rien de s’exciter sur le C02. Pour des raisons de quantité de CO2, certes, mais il oublie (je ne sais plus je n’ai plus la vidéo complètement en tête) de rappeler, ce qui me parait tout aussi important, qu’il n’est pas du tout établi que le C02 impacte la T° ou le climat. Ce qui semble établi par des études, c’est que la Température augmente, puis le C02. Il y a une sorte de tour de passe passe intellectuel pour faire croire que l’inverse serait vrai. Par ailleurs je ne connais pas ton âge mais dans 100 je ne serai plus là non plus. :) Mais ce n’est pas une raison on construit aussi le monde pour nos enfants et leurs descendants.
      donc, pour ma part, je n’ai pas de raison de m’inquiéter du CO2, car on ne connait pas son impact sur la T°, et il semble même qu’il ne soit qu’un marqueur, une conséquence du réchauffement, bien plus qu’une cause.
      Pour le reste les raisonnements du type  » on s’en fout de casser la croissance et la prospérité des pays riches », ça ne marche pas avec moi. Je veux que l’on mette le paquet sur la fusion, sur le nucléaire et qu’on arrête d’écouter des marchands de peur qui vendent des éoliennes qui ne servent à rien. Se tirer des balles dans le pied n’a jamais constitué une politique intelligente. Les pays émergents ont très bien compris cela : ils s’en foutent de nos histoires de CO2. L’inde que Gérondeau donne en exemple a bien raison : ils vont sauver des vies en augmentant le niveau d’énergie dispo.
      Les décroissants sont dangereux ; Jancovici est malin, mais c’est un menteur et un manipulateur.

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