La campagne présidentielle commence vraiment. Elle a débuté lors du formidable discours de Villepinte. Ce qui était relativement clair dans le dernier livre d’Eric Zemmour est devenu ce jour là une évidence : oui, il va falloir compter avec lui.
Pour une raison qui me paraît évidente : enfin un homme politique dit la vérité, crûment, sans se préoccuper excessivement du politiquement correct (il faut écouter ses extraordinaires voeux à la presse). Enfin un politicien qui place comme question centrale, la vraie question – l’identité française – et qui en fait le préalable aux autres sujets. Comment rebâtir l’école si l’assimilation n’est pas la norme, et si le français n’est pas maitrisé ? Comment redonner du sens à la politique, sans articuler le dessein à notre histoire, et à notre culture ?
J’ai voté Sarkozy en 2007. J’ai été très déçu : la sécurité n’a pas été si bousculée, la place de l’Etat non plus, et il a de surcroit été la cheville ouvrière de la trahison du référendum sur la Constitution Européenne (via le Traité de Lisbonne). J’ai soutenu Fillon lors des dernières élections, car son programme était le bon. On connait la suite : une misérable instrumentalisation de la justice, et sa propre incompétence, ont permis de le faire sauter.
Je suis donc pleinement derrière Zemmour ; certes nous verrons bien ce que donne la campagne. Mais j’ai le sentiment, la conviction, que la dynamique est pour Zemmour. Que son parler vrai, que ses analyses attirent des gens que la politique avait fini par dégoûter, faute d’y entendre des politiciens parler des vrais problèmes, et des vrais solutions. Il faudra du courage pour renverser la tendance. Commme Guillaume Peltier (premier ralliement LR au parti Reconquête), je n’ai pas vraiment confiance en Valérie Pécresse (centriste de droite, Macron-compatible) pour réellement porter une politique d’immigration zéro.
Je suis donc un soutien d’Eric Zemmour, et je vais faire ce que je peux pour aider à le faire progresser. Par les échanges avec mes proches, avec mes collègues, par mon soutien financier (j’ai pris la carte de Reconquête dès l’annonce de la création du parti), et par mes actions sur les réseaux. C’est une question de survie, tragique, qui se pose à nous en tant que Nation.
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