La différence entre un rêve et un projet, c’est une date.
Walt Disney (1901-1966)
Producteur, réalisateur, scénariste et animateur américain.
La différence entre un rêve et un projet, c’est une date.
Walt Disney (1901-1966)
Producteur, réalisateur, scénariste et animateur américain.
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Je suis maintenant un peu gêné par cette citation qui considère que le passage du rêve au projet ne serait qu’une question de temps, de date. Le rêve appartient à l’imaginaire et il n’y a pas selon moi de passage possible entre le rêve et le projet qui lui appartient au réel . Je préfére remplacer « rêve » par « désir » qui lui est ancré dans le réel. Quand on considère son désir qui est une émanation de soi, inscrit dans un contexte, on pèse le pour et le contre de l’objet de son désir. Cette citation pourrait même être dangereuse car culpabilisante. Je rêve d’être un Roi et je ne trouve pas de date ! Je pense qu’on vit bien à considérer son rêve comme irréalisable puisqu’il est impossible à exaucer par définition. Mais je pense que cette citation s’inscrit dans le discours capitaliste qui veut nous faire croire que les rêves sont réalisables, or cela me semble être une illusion. (cf toutes les publicités). C’est le moteur de ce modèle. Je fais juste un constat 😉
salut Jean-Marc, merci pour ton commentaire !
je te livre mon interprétation de cette phrase, et puis je réagirai à ton commentaire. J’aime cette phrase parce qu’elle décrit bien, je trouve, le moment o๠un rêve, un désir, une envie, commence à prendre forme concrètement, et o๠le fait de se donner une date aide à la mise en oeuvre. je précise que je ne valorise pas plus les projets que les rêves, les deux sont indispensables. Je peux rêver de devenir écrivain, et puis je peux me donner une date. cela me forcera à entrer dans le réel : si je mets une date, il faut que je décrive ce que je vise à cette date, et du coup, je dois envisager des choses concrètes. donc oui une date aide à passer du rêve au projet. et par ailleurs, oui, c’est la force du rêve et toute sa saveur que de s’affranchir de ces contraintes de délais, de capacités réelles, etc… pas de limites dans le rêve.
Pour revenir à ta réaction, je ne vois pas trop quel est le rapport avec un « discours capitaliste » (c’est quoi le « discours capitaliste »?). personnellement je pense qu’il faut pouvoir rêver, librement, et savoir faire la différence entre ses rêves et la réalité. c’est le seul moyen d’éviter les illusions. Mais sans rêves, un humain un mort. Et avec uniquement des rêves, aussi. Il y a plein de sortes de rêves, et plein de sortes de projets.
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