Il y a quelques mois (avant l’été), je me suis dit que, tout de même, à mon âge, il était temps de m’approprier ma culture. Je connaissais, par mon éducation, par la lecture, des morceaux de la culture judéo-chrétienne. Qui ne connait pas Jésus ? Qui n’a jamais entendu parler de Moïse ?
La bible pour les nuls
En relisant avec mes filles la Bible en bande dessinée, je me suis fixé l’objectif de m’instruire un peu, et de lire la Bible.
J’ai commencé cet été par « La Bible pour les Nuls ». Remarquable ouvrage d’Eric Denimal. Eclairage autant historique, que théologique. Je l’ai dévoré en deux semaines.
Et puis, depuis le mois d’août, je lis la bible sur la remarquable application Holy Bible. On y choisit sa traduction, et on peut se promener comme on le souhaite dans cet ouvrage géant. J’ai suivi l’ordre de lecture conseillé par Denimal : d’abord les Evangiles (Marc, puis Luc), un passage par l’Ecclésiaste, et maintenant l’Ancien Testament. Je termine le Pentateuque (les 5 premiers livres : Genèse, Exode, Lévitique, Nombres et Deutéronome). Je me suis régalé avec les Evangiles, et avec la Genèse et l’Exode. Lévitique, Nombres et Deutéronome sont des livres très pénibles, poussiereux, redondants, et remplis de descriptifs détaillés de la manière dont on doit conduire les sacrifices, et sur les règles de la communauté. Il y a probablement là -dedans des choses passionnantes pour un talmudiste ; pour le modeste curieux que je suis, j’avoue avoir survolé ces trois derniers livres, car c’est vraiment ennuyeux. Je continue ma lecture, et je recommande cette découverte à tous ceux qui n’osent pas rentrer là -dedans.
Appropriation culturelle
C’est simple à lire, souvent les histoires, mythiques, sont terribles et structurantes. Il y a là une grande matière à interprétation, réflexion, étude. Je continue ce chemin, régulièrement, tranquillement. Je suis très heureux de m’approprier les histoires d’Abraham, d’Isaac, de Moïse. Pourquoi passer du temps à lire tout cela, me direz-vous, surtout pour un athée ? Je vous répondrais : quel est le rapport ? A travers l’histoire d’un peuple, ce sont des histoires humaines, universelles, qui nous sont racontées, et qui nous ont été transmises à travers les siècles. Cela mérite de s’y arrêter un peu, non ?
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