La réflexion sur ce qu’on est passe forcément par cette vérité simple : on est aussi ce que l’on devient. La personnalité est autant affaire de mouvement que d’essence.
Je suis ce que je suis, bien sûr, et le fait d’être en vie implique un mouvement.
Ma spiritualité n’a d’existence pour moi qu’en tant que processus dynamique. Cela ouvre un nouveau champ de question : si je suis ce que je deviens, qu’est-ce qui reste identique dans ce changement ? Puisque je suis conscient de tout cela, puis-je influencer cette évolution ? Puis-je choisir – au moins en partie – ce que je deviens ?
Je crois que non, en grande partie. Mais la petite partie pour laquelle la réponse est oui mérite une réelle attention. C’est la petite parcelle de liberté absolue en nous.
Deviens qui tu es, quand tu l’auras appris. Pindare
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