En écoutant ce matin le « Clavier bien tempéré » de J.S. Bach, je me suis fait la réflexion que je ratais certainement plein de choses géniales qui sortent en ce moment. Et aussitôt, je me suis dit que ce n’était pas bien grave : le temps et les hommes feront leur travail de tri naturel, d’émergence lente, et l’on saura bientôt ce qui, au final, aura été nouveau et intéressant.
Le volume d’oeuvres produit chaque année rend-il ce tri plus difficile qu’avant ? Je ne le pense pas, car la diffusion et l’accès aux oeuvres a dans le même temps été amélioré, et continuera de s’améliorer.
Les génies de ce jour seront reconnus comme tels rapidement, et je pourrai les découvrir tranquillement dans quelques années.
Le nouveau, et la beauté, c’est ce qui reste. Les tableaux de Vermeer de Delft, plus de 350 ans après, continuent d’avoir cette force d’émotion incroyable qui est le propre des grandes oeuvres artistiques.
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