La semaine dernière, je parcourais l’actualité sur Internet, et j’apprends qu’un homme est condamné à deux ans de prison pour avoir frappé sa femme. Je suis surpris et surtout choqué. Comment un homme peut-il battre sa femme ? Pourquoi ? Et comment peut-il vivre en sa compagnie ensuite ? Enfin, comment une femme peut-elle envisager de poursuivre sa vie de couple dans de telles conditions ?
Ce billet a été écrit par Christophe, un de mes plus fidèles commentateurs, et qui tient lui-même un blog. Il n’a pas toujours le temps d’y publier régulièrement, mais il se tient au courant de l’actualité. J’ai été très honoré qu’il me transmette cette info, et qu’il accepte d’écrire l’article correspondant à cette information. Vous en saurez un peu plus long sur lui en allant sur son blog.
Les faits
Pour rappel, voici l’article en question :
L’homme, âgé de 30 ans et de nationalité algérienne, a été placé sous mandat de dépôt et incarcéré après l’audience en comparution immédiate.
Ce maçon lillois en vacances à Marseille avec sa femme était poursuivi pour violence volontaire sur conjoint ayant entraîné une ITT de plus de 8 jours.
Les faits se sont déroulés jeudi sur un parking face aux plages du Prado à Marseille. Pour cause de chaleur, Djamila, 24 ans, de nationalité française, avait relevé son foulard islamique au dessus de son cou, ce que son mari n’a pas supporté.
C’est un passant, voyant la jeune femme ensanglantée, qui a alerté les policiers qui ont interpellé l’homme.
La victime, qui souffre d’une fracture au nez et qui s’est présentée voilée au tribunal, n’a pas demandé de dommages et intérêts.
Le parquet de Marseille avait requis une peine de huit mois de prison dont trois avec sursis.
François Revilla, édité par Nicole Dupont
Bien sûr, cette affaire prend des proportions incroyables, car chacun y va de son petit commentaire, et la tournure de cet article ne plait pas à tout le monde. Ceux-ci sont partagés en deux camps : les uns pensent que la religion islamiste a encore « frappé », les autres que les médias s’acharnent toujours sur les mêmes dans le seul but de faire de l’audience et donc de l’argent. Pour ma part, j’y vois deux problèmes.
Violences conjugales et dépendance
Le premier concerne la violence conjugale. Je n’arrive pas à comprendre qu’un homme (dans le cas présent) puisse frapper sa femme au point de lui casser le nez. Même si le monde dans lequel nous vivons n’est pas toujours rose, deux des valeurs importantes à mes yeux dans les relations humaines sont le respect et la bienveillance. Je pensais partager cela avec une très grande majorité des hommes et femmes de cette planète. Je crois donc au respect et à la bienveillance entre les personnes et bien plus encore au sein des cellules familiales. Cela dit, c’est vrai, l’actualité me montre chaque jour que nous ne fonctionnons pas tous sur ces principes. J’ai tendance à penser que les affaires de violences conjugales ne sont qu’une déclinaison des histoires de relation de dépendance.Et en faisant quelques recherchent, je découvre, outré, le nombre de cas où la cellule familiale est le théâtre de scènes horribles. En France, plusieurs millions de personnes seraient concernées par la violence conjugale et il y aurait pas loin d’un homicide par jour au sein des couples. Cela me paraît tout simplement terrifiant. Comment peut-on en arriver là ? En fait, c’est assez complexe, et les personnes concernées ne sont pas forcément celles que l’on pourrait imaginer. En effet, les statistiques laissent paraître que les personnes dites « de niveau socio-culturel élevé » sont souvent impliquées dans ce genre de tristes affaires. L’exercice du pouvoir dans la sphère professionnelle s’étendrait sur la vie privée…
J’ai tendance à penser que les affaires de violences conjugales ne sont qu’une déclinaison des histoires de relation de dépendance. Et pour bien comprendre ce mécanisme, appelé « chantage affectif », je vous invite à lire les articles de blog Tatooa. Vous pourrez lire pourquoi les « maîtres chanteurs » ne sont pas forcément conscients de leurs actes, et pourquoi les « abusés » n’arrivent pas à s’en extraire, voire même à trouver cela tout à fait normal. Comme dans le cas des femmes battues.
Rapports hommes-femmes inégaux pour l’islam
Mais revenons à notre histoire et abordons le second problème : celui de la culture islamique. Dans l’affaire qui nous concerne, l’homme a battu sa femme parce qu’elle avait soulevé son voile. Est-ce un simple prétexte, comme certains le laissent entendre ? Ou bien la culture islamique serait-elle propice à ce genre dérapage comme d’autres l’imaginent ? La culture islamique a en quelque sorte institutionnalisé l’inégalité des sexes.La réponse est peut-être entre les deux. Selon une étude menée par Lori Mihalich, étudiante à l’Université de Princeton, New Jersey (voir sur SOS Femmes), la situation des femmes immigrées en France les rendrait vulnérables aux violences domestiques. En effet, les conditions sociologiques et économiques de celles-ci les rendent très dépendantes de leurs maris : pas de travail, pas de revenu et une intégration parfois difficile liés à la non-maitrise de la langue. Enfin, la culture islamique a en quelque sorte institutionnalisé l’inégalité des sexes. On comprend mieux alors pourquoi ces femmes sont plus susceptibles que les femmes françaises d’être soumises à des violences conjugales.
Conclusion
En conclusion, si l’article donnait l’impression d’être orienté, il n’en reste pas moins qu’il expose une réalité qu’il ne faut pas ignorer. Qu’en pensez-vous ?
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