Bonne lecture !
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Merci Lomig pour le précieux rapport sur l’enseignement de l’économie dans les lycées.
je n’ai fait que le survoler mais j’ai l’impression que le comité chargé de sa rédaction fait un constat équivalent à celui de M. Francis MER, ancien ministre des Finances, à savoir que cette matière (les sciences économiques et sociales) peut se résumer à un enseignement politique anticapitaliste et antilibéral.
Je conseille à tous ceux intéressés par cette question de compléter la lecture de ce rapport par le texte disponible au lien suivant :
http://www.bastiat.net/fr/cercle/rencontres/2007-3.html
J’attends maintenant avec impatience de découvrir non seulement la réaction des syndicats d’enseignants mais aussi comment les médias vont couvrir ce sujet crucial pour notre avenir.
A bientà´t
salut Pascal,
oui le rapport est impressionnant ; je n’ai pas encore fini de tout lire, mais j’essayerais de pondre un billet dessus pour lancer le débat. Comme tu dis, on se demande comment les enseignants vont réagir. Mais je crains que ce rapport ne soit pas médiatisé comme il le devrait !
Je pense que le constat doit déjà être connu depuis un certain temps ; on a tous eu un prof d’histoire communiste et qui ne s’en cachait pas en cours, non ?
Merci pour le lien, j’y cours !
à bientà´t !
Passionnant, ton lien, Pascal, merci beaucoup. IL y est fait référence à la « cabale » qui avait fait rage contre un jury jugé « ultra-libéral » à un examen d’agrégation d’éco. Cela m’a fait repenser à la mise au point que j’avais lu (par pascal Salin) concernant la même affaire, dont voici un extrait :
Lorsqu’on en vient à penser et à agir de la sorte, on fait de la démocratie un instrument des puissants au lieu d’en faire un rempart protecteur contre l’arbitraire au nom de la défense du Droit. Dans l’affaire qui nous occupe, en s’écartant de sa mission, le CNU s’est donc révélé comme un simple organe de la lutte idéologique. De ce point de vue, il nous fournit un aperçu parfaitement clair, mais aussi terriblement inquiétant de ce qu’est l’université française d’aujourd’hui: certes un lieu de savoir et de transmission du savoir, mais aussi et parfois surtout un lieu d’affrontement politicien. Et, bien entendu, dans ce jeu, les gagnants ne sont probablement pas ceux dont les mérites scientifiques sont les plus incontestables, mais ceux qui consacrent une bonne partie de leur temps aux combines et aux manipulations.
[…] L’opinion publique n’est malheureusement pas consciente du drame qui se joue ainsi dans les universités françaises, le monde politique l’ignore également ou, tout au moins, a intérêt à l’ignorer, ne voulant en fait qu’une seule chose: éviter les troubles qu’entraînerait toute réforme, quel qu’en soit le prix à payer dans le long terme. La conséquence en est claire: pour faire carrière dans l’université il est souvent plus efficace d’obtenir le soutien des syndicats de gauche (SNES-Sup ou SGEN) que de pouvoir présenter des travaux de qualité. Et c’est peut-être pour cette raison profonde que le jury de l’agrégation de sciences économiques a provoqué tellement d’émotion dans les rangs des « bien-pensants »: le risque existait que la sélection des candidats se fasse uniquement sur des critères de qualité universitaire, parfaitement compatibles avec la diversité des points de vue propre à la réflexion économique — et c’est d’ailleurs ce qui s’est passé — et non pas sur des critères de proximité ou d’appartenance à l’orthodoxie idéologique dominante ou aux réseaux détenteurs du pouvoir.
rageant et tellement en adéquation avec ce que j’ai vu, et entendu à propos de l’université !
L’avantage du rapport que tu nous livres, c’est qu’il a permis à un comité d’experts étrangers de remettre en cause la pensée unique française au sujet de sa vision erronée du libéralisme et du capitalisme.
Je vais parler de mon père, qui est né en 1951, et qui n’a étudié que jusqu’au CM2 pour se retrouver par la suite apprenti mécanicien.
Il décide par la suite de devenir gardien de la paix, et officier de la paix. Pour ce faire il doit tout réapprendre depuis le début en suivant une formation au CNED. J’ai moi-même lu ou parcouru certains des livres qu’il a utilisé pour préparer ses concours, notamment ceux traitant de l’économie.
C’est ainsi que j’ai fait connaissance avec le malthusianisme, la politique sociale et compagnie… et pas un mot sur le libéralisme !
la société française a délibérément choisie la voie du socialisme, de tolérer à peine le capitalisme et je ne parle même pas du libéralisme (le fameux renard libre dans le poulailler libre!) et nous en payons aujourd’hui le prix fort : un fort chà´mage, une inflation qui fait sa réapparition etc… il devient alors urgent de proposer à nos concitoyens une véritable alternative au constructivisme de droite comme de gauche. J’espère, sans pour autant me faire trop d’illusions, que ce rapport n’est que le début prometteur d’un renouveau de la pensée française et de son apport à la prospérité mondiale.
re-salut,
merci pour ces éléments…
je partage totalement ton envie de voir une vraie alternative au constructivisme arriver…et comme toi, je ne fais pas trop d’illusions sur l’impact qu’aura ce rapport…!
à bientà´t !
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