Néolibéral est certainement l’insulte la plus à la mode en France. Déjà , il faut savoir que c’est juste le nom qu’ont donné ses adversaires au libéralisme. Histoire de ne pas dire trop ouvertement qu’ils font la promotion d’idées légitimant la contrainte, et la négation des individus. Ensuite, ce qu’on découvre en cherchant un peu, c’est que ni les intellectuels qui ont fondé ces courants anti-libéraux, ni leur partisans, ne connaissent le libéralisme. Ils s’en servent comme d’un épouvantail pour faire passer leurs idées liberticides et totalitaires. Ne rentrons pas dans leur jeu, ni dans leur sémantique.
Parler de ce qu’on ne connait pas
S’il y a bien une chose que je trouve pénible, c’est de voir les gens utiliser des mots dont le sens est loin d’être évident, et sans le rappeler. C’est une manière de ne pas être clair, et de se servir de l’ambiguïté pour faire passer un message qui pourra être interprété dans une grande mesure. C’est donc rester dans le confort de l’imprécision. Il en va ainsi du néolibéralisme, dont l’utilisation est très répandue. Qu’est-ce que le néolibéralisme ? Quelle différence avec le libéralisme ? Pourquoi utiliser un autre mot ? J’ai voulu mener ma petite enquête, et je vous en livre le résultat.
Cet article fait suite à « Libéralisme économique et libéralisme politique », que j’avais écrit en réaction à un texte lu chez le Chafouin. Lequel Chafouin, pas plus tard qu’il y a quelques jours, écrivait ceci (en parlant de Besancenot) :
Ils dénoncent de vraies injustices, pour prôner une injustice plus grande encore. Mais le problème n’est-il pas qu’aujourd’hui, en France, personne d’autre de raisonnable ne dénonce les méfaits, la barbarie d’un système néolibéral effectivement inhumain, meurtrier, matérialiste au possible?
Koz en a mieux parlé. Franchement, si c’est pour servir la soupe à son argumentaire, je ne vois pas l’intérêt de faire semblant de le critiquer. Criticus et Polydamas ont remis « violemment » le Chafouin a sa place, dans les commentaires.
On retrouve le même genre d’a priori un peu partout, par exemple chez Oz, qui nous dit :
[…] Le libéralisme induit l’interdiction formelle des monopoles et des ententes illicites (ou tacites), le simple fait de l’avoir négligé pourrait signifier que l’on a basculé dans cette forme d’exploitation appelée néo-libéralisme. Dans le libéralisme la règle non dîte est « LE CLIENT EST ROI », c’est celle qui y fonctionne le mieux et que j’ai eu l’honneur et le plaisir d’appliquer pendant plus de 20 années.
Dans le néo-libéralisme la doctrine est « LE CLIENT EST PROIE », c’est ce qu’il faut éviter à tout prix. […]
Tout cela est bien joli, mais avant de décréter de telles choses, il est tout de même de bon ton d’aller se renseigner, et de vérifier les choses.
Clarifions un peu les choses
Le Dico nous dit que le néo-libéralisme est la « forme moderne du libéralisme qui admet une intervention limitée de l’état ».
Quant à Wikipedia, on y apprend que :
- l’école autrichienne ou l’école de Chicago ;
- ce que certains appellent le libéralisme néoclassique ;
- les politiques économiques inspirés par les institutions de Bretton Woods et parfois, l’institutionnalisme néolibéral.
Si aucun économiste ne se reconnait dans ce mot, c’est que ce mot est utilisé par les adversaires de ces « néolibéraux ». C’est logique. Essayons donc de comprendre un peu mieux ce qu’il y a dans le mot. Mais en gardant à l’esprit qu’il est surtout un mot pour désigner un « ennemi »[1. Chris Harman, dans « Theorising neoliberalism », sur le site de l’Internationale Socialiste, explique qu’il va falloir être plus clair à propos de « l’ennemi et de comment il faut le combattre »]
En cherchant un peu, on se rend compte qu’il est utilisé par ceux qui se disent antilibéraux (comment est-ce possible ?):
Les antilibéraux, à l’inverse, ne sont pas si ignorants : tout en voulant la liberté politique ; ils condamnent le libéralisme économique. Ils revalident bien la différence entre la doctrine politique, dont les origines remontent au 17ème siècle et à l’Angleterre ; et la doctrine économique, dont les origines remontent à la fin du 18ème, avec l’écossais Adam Smith (mais dont le corpus s’est systématisé et idéologisé plutôt au 20ème siècle…).
Dire que les prolibéraux en sont réduits à faire de la manipulation sémantico-conceptuelle pour défendre leurs idées…
Toujours cette soi-disant différence entre Libéralisme économique et libéralisme politique.
En continuant à chercher, j’ai pu trouver une perle, et qui explique bien la persistance de ce mot : un article de 1998 de Bourdieu (référence absolue pour tout bon intellectuel socialiste qui se respecte. Personne ne l’a lu, mais il faut dire que c’est un génie) : « L’essence du néolibéralisme, cette utopie, en voie de réalisation, d’une exploitation sans limite« . Il faut aller analyser le discours mis en avant par cet article, car il est édifiant.
Bourdieu ou la propagande anti-capitaliste et anti-libérale
Il faut absolument lire ce monument de propagande anti-libérale. Bourdieu, que l’on ne peut pas soupçonner de manque de connaissance des différentes théories politiques, se livre à une soigneuse caricature du libéralisme, et du capitalisme, pour pouvoir nous livrer son message, d’essence marxiste :
Cette théorie tutélaire est une pure fiction mathématique, fondée, dès l’origine, sur une formidable abstraction : celle qui, au nom d’une conception aussi étroite que stricte de la rationalité identifiée à la rationalité individuelle, consiste à mettre entre parenthèses les conditions économiques et sociales des dispositions rationnelles et des structures économiques et sociales qui sont la condition de leur exercice.
[…] Le programme néolibéral, qui tire sa force sociale de la force politico-économique de ceux dont il exprime les intérêts – actionnaires, opérateurs financiers, industriels, hommes politiques conservateurs ou sociaux-démocrates convertis aux démissions rassurantes du laisser-faire, hauts fonctionnaires des finances, d’autant plus acharnés à imposer une politique prônant leur propre dépérissement que, à la différence des cadres des entreprises, ils ne courent aucun risque d’en payer éventuellement les conséquences -, tend globalement à favoriser la coupure entre l’économie et les réalités sociales, et à construire ainsi, dans la réalité, un système économique conforme à la description théorique, c’est-à -dire une sorte de machine logique, qui se présente comme une chaîne de contraintes entraînant les agents économiques.
Je ne peux que vous inviter à lire et relire ce texte fondateur – au sens propre du terme – : on y trouve toute la rhétorique actuelle de la gauche anti-capitaliste, anti-individualiste et anti-libérale. C’est un véritable charabia d’intellectuel littéraire, ne prenant jamais la peine de définir les concepts. Tout le texte est construit pour démontrer ce que l’auteur pense avant de commencer à écrire. Une pépite, je vous dis !
Soyons sérieux
Pour trouver[2. en cherchant sur Google, et en n’ayant que quelques heures devant soi…] des écrits traitant sérieusement du « néolibéralisme », il faut sortir de France. Je suis tombé sur deux essais très intéressants, visant à définir le néolibéralisme. Beaucoup plus documentés, et profonds, que le torchon de Bourdieu.
- Neoliberalism, sur le site du Département de Science Politique de l’Université d’Oslo, écrit par Dag Einar Thorsen et Amund Lie
- Qu’est-ce que le néo-libéralisme ? », de Maurice Lagueux, du Département de Philosophie de l’Université de Montréal
Je reviens donc sur quelques éléments de réflexions que l’on peut trouver dans ces deux textes, tous deux limpides et clairs. Avec une vraie bibliographie, des arguments pour étayer le raisonnement, etc. Tous ces outils indispensables que notre bon vieux Bourdieu semblait avoir mis au placard.
Thorsen & Lie
Dès l’introduction, ils confirment ce qui semblait assez clair à la lecture de Wikipedia :
Ceux qui veulent étudier l’idéologie néolibérale tombent rapidement nez-à -nez avec un premier mystère : personne n’a écrit à propos du néolibéralisme d’un point de vue positif ou neutre. Pratiquement tous ceux qui ont écrit à propos du néolibéralisme l’ont fait pour critiquer l’idéologie néolibérale.
En se basant sur la philosophie politique, et sur les auteurs qui ont écrit à ce propos (libéralisme et néolibéralisme), il ressort d’après Thorsen & Lie que :
[…] Le néolibéralisme est souvent pensé comme une philosophie politique donnant la priorité aux libertés individuelles et aux droits de propriété privée. Ce n’est pas, cependant, une philosophie simple et homogène que l’on pourrait croire. Il s’étend sur une large gamme de philosophies, si l’on regarde les fondements éthiques autant que les conclusions normatives. A une extrémité de ce spectre se tient l »anarcho-libéralisme », qui défend un complet « laissez-faire », et une disparition de toute forme de gouvernement. A l’autre bout, se trouve le « libéralisme classique », qui demande un gouvernement avec des fonctions allant au-delà de ses simples fonction régaliennes ».
Friedman, Hayek et Nozick sont présentés comme les auteurs majeurs du libéralisme, et représentatifs de ses différentes courants.
Lagueux : texte remarquable et … en français !
L’autre texte, de Maurice Lagueux, est lumineux et très clair. Il précise bien d’emblée, que le sens nord-américain de « liberal » est à oublier pour la discussion et que, seuls sont à considérer comme libéraux :
…ceux qui estiment que la liberté individuelle est, pour les hommes, une valeur suprême qui, pour peu que soit respectée la liberté des autres individus, ne devrait faire l’objet d’aucun compromis, même dicté par un souci de justice sociale.
Il semble ne pas trouver de raison de distinguer libéralisme de néolibéralisme, puisque les ennemis du néolibéralisme attaquent en fait les idées du libéralisme économique.
Il revient ensuite sur la distinction que faisait Hayek[3. reprise par Pascal Salin dans ses ouvrages, en distinguant « libéralisme utilitariste » et « libéralisme humaniste »] entre « faux libéralisme » (« constructivisme ») et « vrai libéralisme », et sur sa vision de la concurrence[4. notion également reprise comme cela par Pascal Salin pour distinguer les monopoles légitimes des monopoles illégitimes (construit sur la contrainte)].
Quoi qu’il en soit, c’est uniquement de ce qu’il appelait le « vrai » libéralisme que Hayek s’est fait le promoteur. Ce vrai libéralisme aurait trouvé sa meilleure expression dans l’oeuvre de penseurs anglais (par exemple, David Hume et Adam Smith) mais aussi français (comme Alexis de Tocqueville et Benjamin Constant) et américains (le président James Madison en serait un éminent exemple). Il s’oppose au libéralisme de l’autre type surtout en ceci que, l’accent y étant mis sur les limites de la raison, les interventions de celle-ci y sont minimisées au profit de mécanismes purement spontanés, dont le marché constitue naturellement le prototype.
Lagueux revient sur la critique faite par Hayek de la théorie de la « concurrence parfaite », et donc sur la distance prise avec le néoclassicisme :
systématique des principes fondamentaux du néolibéralisme, c’est vers son oeuvre qu’il
semble naturel de se tourner pour y mesurer la distance prise à l’endroit du néoclassicisme. On pourrait aborder la question de diverses façons, mais la sévérité avec laquelle Hayek critique la conception typiquement néoclassique de la concurrence incite à commencer par l’examen de cette question. Dans un court essai qui reproduit une conférence présentée en 1946 et intitulée « The Meaning of Competition », Hayek Au yeux d’Hayek, la concurrence parfaite est un concept « totalement non-pertinent »adopte à l’égard du concept de « concurrence parfaite », si fondamental pour l’économie néoclassique, une attitude qui aurait fort bien pu être celle du plus iconoclaste de ces économistes institutionnalistes qui ont consacré une si large part de leur énergie à pourfendre les théories économiques dominantes. À ses yeux, cette notion qui ne correspond en rien au sens habituel de la notion de « concurrence » est qualifiée de « totalement non-pertinente ». Les conclusions politiques que l’on pourrait tirer d’un tel modèle sont « fort trompeuses et même dangereuses ». […]
Des diverses caractéristiques que les économistes néoclassiques associaient traditionnellement à la notion de concurrence, Hayek n’en retient qu’une seule, soit celle voulant qu’un marché concurrentiel ne tolère aucune barrière à l’entrée de participants potentiels. On notera que cette caractéristique négative est une exigence du « laissez faire » et non pas d’une représentation idéalisée de la concurrence. Hayek ne se fait pas faute de ridiculiser les autres caractéristiques traditionnelles comme celles qui requièrent, pour que le marché soit vraiment concurrentiel, la stricte homogénéité des marchandises transigées et la présence d’une multitude de vendeurs ou d’acheteurs incapables d’exercer chacun pour leur part une influence significative. Comme on pouvait toutefois s’y attendre, c’est la notion d’information complète qui lui paraît la plus incongrue des caractéristiques traditionnelles de la concurrence, au point où il y voit une sorte de condensé des errements des économistes néoclassiques.
On a vu, en effet, la place que l’idée des limites de la connaissance occupe dans l’oeuvre de Hayek. S’il lui paraissait si important de dénoncer ceux qu’il appelait les « faux libéraux », c’est que leur conception du libéralisme reposerait sur une philosophie
à laquelle il a donné le nom de « constructivisme » et qui serait étroitement associée à ce
que d’autres ont appelé l’esprit cartésien. C’est cette philosophie qui inciterait ceux qui
en sont imbus à tenter de façonner la société, dans l’espoir, à la limite, de la reconstruire
conformément à un plan rationnel. Les « vrais libéraux », convaincus de l’impossibilité de prévoir les conséquences des actions individuelles, seraient, au contraire, solidement immunisés contre toute vaine tentation de reconstruire la société. […]
Le laissez faire et la « concurrence parfaite » constituant deux idéaux incompatibles, le néolibéralisme se présente comme un retour en force du premier de ces idéaux aux dépens du second.
La conclusion est la suivante :
Le véritable libéral est donc celui qui soutient qu’il ne faut confier au gouvernement que le soin d’assurer la sécurité et la liberté de tous et le soin de faire respecter les contrats (parce que c’est là le minimum requis pour qu’une négociation ait un sens).
Le vrai libéral est celui qui, une fois que le mécanisme du marché est ainsi mis en branle, s’oppose à ce que le gouvernement intervienne plus avant, même sous prétexte d’«améliorer» le fonctionnement de ce marché.
Le véritable libéral est enfin celui qui estime que, en vertu d’un mécanisme qui s’apparente à la sélection naturelle, les institutions efficaces prendront forme spontanément, pour peu que la liberté et la sécurité des individus soient assurées et qu’on ne mette pas d’entraves à ce processus.
On ne peut pas mieux dire, je trouve.
Vaste foutoir intellectuel
Alors, quand on lit le vaste foutoir intellectuel qui semble satisfaire les critiques du « néolibéralisme » (qui n’est autre que le libéralisme, nommé par ses adversaires), on ne peut qu’être atterré !
Entre ceux qui prédisent une catastrophe mondiale (!) :
Le capitalisme est malade, et de la même façon que dans la nature, il va se faire dévorer par le néolibéralisme et bientôt ce sera la dernière phase : le capitalisme prédateur.
Ou ceux qui veulent voir la lutte des classes à l’oeuvre partout, il y a le choix. Ces blogueurs d’extrêmes gauche, visiblement, sont imprégnés de la pensée floue et aggressive de Bourdieu, ou des thèses hallucinantes des dirigeants d’ATTAC :
La première définition du néo-libéralisme, c’est l’enrichissement des riches. Or les premières mesures prises par le gouvernement enrichissent les riches. Le corollaire de l’enrichissement des riches, c’est la limitation, voire la dégradation de ce qui permettait l’amélioration des conditions de vie des plus démunis : les services publics et la protection sociale. Or ces deux domaines sont les cibles du gouvernement. On vient d’apprendre que la SNCF allait fermer 250 gares de fret dans les prochains mois. Les capacités des services publics à répondre à la demande sociale seront encore amenuisées.
[…]
Question de Jade Lindgaard : Mais Nicolas Sarkozy se fait l’avocat d’un Etat fort, interventionniste voire protectionniste, à l’opposé du délitement de l’Etat que prône l’idéologie néo-libérale …
Jean-Marie Harribey : Vous avez raison et peut être dans les années précédentes nous sommes-nous trompés dans la qualification des politiques néo-libérales. Les politiques néo-libérales ne consistent pas à démanteler l’Etat, mais, beaucoup plus astucieusement, à mettre l’Etat directement au service des classes possédantes. Beaucoup plus qu’il ne pouvait l’être autrefois, où des compromis étaient passés entre les groupes sociaux et leurs représentants.Or le néo libéralisme, c’est précisément la mise au service quasi exclusif des classes possédantes des instruments de l’Etat. C’est cela la politique sarkozienne. Il veut un Etat fort mais encore plus au service de ceux qui s’enrichissent et des marchés financiers. Je crois que c’est cela la définition même de l’Etat tel que le conçoit la droite décomplexée aujourd’hui.
Aurélie Trouvé : Un Etat « fort » peut-être, mais pour ses tâches régaliennes. Le volet social de l’Etat est démantelé avec une force nouvelle : franchise médicale, TVA sociale, confirmation de la libéralisation du marché de l’électricité, démantèlement qui s’annonce de la SNCF… Nicolas Sarkozy s’apprête sans referendum à signer un traité simplifié européen qui entérine l’obligation de stabilité des prix et confirme l’indépendance de la BCE, en totale contradiction avec ce qu’il a dit aux citoyens français. Il s’apprête également à négocier des accords économiques qui se feront au détriment des pays du sud et poursuivront la dérégulation en leur défaveur. L’Etat néo-libéral dérégule là où ça l’arrange et garde des règles fortes là où ça l’arrange.
Jean-Marie Harribey et Aurélie Trouvé, extraits d’un entretien du 24 aout 2007, propos recueillis par Jade Lindgaard.
Ce que cette interview montre, c’est que les critiques du néolibéralisme ne savent même pas ce que c’est, et que bien loin de vouloir changer le nom de leur « ennemi », ils préfèrent dire qu’ils s’étaient trompés sur la qualification des politiques néo-libérales. En gros, peu importe la réalité, notre thèse tient toujours. Et puisqu’on ne sait pas très bien ce qu’est le libéralisme, changer sa définition n’est pas très important. C’est ce qu’on appelle la rigueur intellectuelle ! Plus sérieusement, c’est toujours la même rengaine, anti-patrons, anti-bourgeois, marxisante. Remis un peu au goût du jour avec des nouveaux mots. Mais les idées sont les mêmes.
Pour finir, et contrairement à ce que font ses détracteurs, je ne peux que vous inviter à lire vous-même les ouvrages des libéraux : on y découvre souvent une pensée rigoureuse, humaniste et anti-totalitaire. J’aimerais pouvoir dire la même chose des anti-libéraux.
Edit du 31/07/2008 : j’ai trouvé depuis ce superbe texte sur Québécois LIbre NÉOLIBÉRAL, LIBERTAIRE OU LIBERTARIEN?. A lire.
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