Un sentiment que j’ai eu ce matin : il n’y a pas d’autres moyen pour vivre bien que d’être dans l’action. Peu importe, à la rigueur, les actions que nous menons ; mais il faut en prendre toujours un peu plus que ce que nous pouvons. C’est le meilleur moyen pour avoir besoin de prioriser, de faire des choix. Et faire des choix, c’est le seul moyen de se sentir libre. L’harmonie, l’équilibre ne sont pas des états de consciences statiques, mais bien le résultat de choix. Ce n’est pas pas la pensée qui nous permet, seule, d’arriver à une quelconque harmonie :
Chose remarquable et trop peu remarquée, ce n’est point la pensée qui nous délivre des passions, mais c’est plutôt l’action qui nous délivre.
Alain (Emile Chartier, dit) (1868 – 1951) philosophe, journaliste, essayiste et professeur de philosophie français
Et puis, l’action est nécessaire aussi parce sans mouvement, il n’est pas possible d’équilibrer un système. Nous – les humains – sommes par définition des systèmes dynamiques, et en équilibre. En équilibre dynamique.
La vie, c’est comme une bicyclette, il faut avancer pour ne pas perdre l’équilibre.
Albert Einstein (1879 – 1955) physicien théoricien allemand, puis helvético-américain
Il faut faire pour pouvoir choisir, il faut faire pour qu’un équilibre soit possible. Sans action, pas d’équilibre, et pas de liberté. C’est ce sentiment que j’ai eu ce matin : plus j’ai de choses à faire, et plus j’éprouve de facilité à faire des choix, et plus j’apprécie chaque chose que je fais. L’inaction est souvent source de réflexions faussées, circulaires. La pensée pleine, consciente, vive, je la compte au nombre des actions. Vive l’action ! Ne pas avoir trop de temps pour soi est certainement le meilleur moyen d’être vraiment soi-même. Et ce n’est pas un paradoxe, justement.
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