Richard COBDEN (1804-1865) industriel et homme d’État radical et libéral britannique
Citation #49
Richard COBDEN (1804-1865) industriel et homme d’État radical et libéral britannique
par
Étiquettes :
Commentaires
-
Le pauvre, s'il voyait ce qu'est devenu son libre-échange…
-
salut alakhnor,
oui, le pauvre : le libre-échange, seul source quasiment de progrès social, est critiqué de toute part (surtout à l'extrême gauche) comme étant la source de tous nos problèmes. Comme quoi on a encore un peu d'éducation à faire…!
à bientôt !
-
Les principaux critiques sont quand même les patrons. Libre-échange = pression sur les marges. :D
-
Je ne comprends pas ce que tu veux dire. Tous ceux qui pratiquent le libre-échange en sont les promoteurs, les patrons comme les consommateurs.
Peux-tu expliciter ta pensée ?
-
Tu plaisantes j'espère ?
Je ne connais aucun patron qui soit un fervent défenseur du libre-échange (enfin si, les patrons chinois).
A moins que tu ne confondes marché et libre-échange (deux notions très différentes).
Tu vois le patron de Smoby promouvoir le libre-échange avec la Chine en ce moment ?
Les patrons ne sont déjà pas des fanatiques de la libre-concurrence, alors le libre-échange…
-
non je ne plaisantais pas. Les patrons, pour peu qu'ils aient affaire à des fournisseurs, sont de fait des adeptes du libre-échange. C'est ce qui leur garantit de trouver leurs produits au meilleur prix.
Il y aura toujours quelques gredins pour essayer de profiter d'une situation de monopole.
Le libre-échange, c'est simplement considérer qu'il n'y a rien à redire à un échange consenti librement et mutuellement. Tu achètes un PC : il s'agit de libre échange. Nous sommes tous "adeptes" du libre-échange. Et nous sommes bien injustes quand nous mettons sur son dos, des soi-disants méfaits alors que nous profitons chaque jour de ses bienfaits.
à bientôt !
-
Ah oui, vu sous cet angle, évidemment.
Je suis acheteur, je suis pour le libre-échange.
Je suis vendeur, je suis contre.
Ce n'est pas vraiment ce que j'appelle le libre-échange…
Rappelons la devise du patronat : "un bon marché, est un marché où la concurrence est libre, dans la mesure où nous bénéficions de protections et d'une bonne entente entre confrères".
En fait de "petits gredins", il y en a partout et à tous les niveaux.
Pourquoi crois-tu que toutes les administrations dépenses des fortunes pour enquêter sur les ententes et les entraves à la concurrence ?
PS : je n'ai pas dit que j'étais contre le libre-échange, j'ai dit que les patrons étaient contre.^^
-
on progresse. Je suis ok, si tu es acheteur, tu es pour. Mais le vendeur a qui tu achètes, il est pour aussi, puisqu'en échange de ton argent il te vend son produit. Ce qui l'intéresse c'est ton argent, et toi le produit. Le libre échange, c'est quand les deux partis sont satisfaits de l'échange.
Par ailleurs, il me parait normal et sain que des autorités surveillent les "gredins" qui viendraient fausser le libre-échange, ou la libre concurrence (monopoles, ententes illicites, et autres délits d'initiés).
Je pense que les patrons sont ceux qui tirent le mieux leur épingle du jeu au libre-échange, c'est donc un non-sens de dire qu'ils sont contre. Comment pourrait-on être contre ce qui nous enrichit ?
-
Je trouve que tu as une vision très angélique du monde des affaires. Si le libre-échange suppose que les deux parties soient satisfaites, alors il n'existe que très peu, voire pas du tout.
Comment peux-tu être satisfait quand tu as comme client un monopole, ou, cas le plus courant, un oligopole ?
Comment peux-tu être satisfait quand tu as comme fournisseur un monopsone ou un oligopsone (cas le plus courant également) ?
La plupart des patrons cherchent avant tout à échapper à un jeu de libre-échange, et plus encore, à la libre concurrence, ce qui se comprend parfaitement puisqu'un équilibre de marché parfait tend vers un profit global nul.
Seuls les marchés connaissant une croissance significative, donc des marchés tournés vers l'innovation ou diffusant une innovation sont propices à une libre concurrence dont l'équation ne se résoud pas en un profit global nul. Sur tous les autres marchés, l'enjeu est avant tout de fausser la concurrence, soit par des ententes, soit en établissant des monopoles, soit par le protectionnisme (qui revient à un monopole/oligopole local).
Un cas intéressant par exemple, c'est le transport aéronautique. Pendant des décennies, des compagnies géantes ont dominé le marché, profitant de la croissance forte et persistante et des conditions d'accès aux dessertes. Dans les années 90, la collision entre une plus grande facilité d'accès aux new-comers, l'augmentation des coûts d'exploitation et le ralentissement de la croissance du marché ont provoqué leur chute. Sur ce marché, l'enjeu des "majors", reste de maintenir la rigidité pour le changement d'exploitant sur une ligne (qui est énorme).
-
J'ai changé un mot, saurez-vous retrouver lequel ?
"Je conçois le principe du christianisme comme moralement aussi fondamental que l’est en physique la loi de la gravitation. Le christianisme réunit l’humanité, écarte tout antagonisme de race, de credo et de langue, il est la condition d’une paix éternelle entre les hommes. Je crois que le christianisme aura pour effet de changer la face du monde dans la mesure où les systèmes de gouvernement que nous connaissons en seront bouleversés. Je crois que la volonté de construire des super États, des armées gigantesques va disparaitre alors que l’humanité ne deviendra qu’une seule famille dont chaque individu pourra librement échanger les fruits de son travail avec ses frères humains."
-
salut Toréador,
;) c'est marrant comme on peut toujours interchanger les mots en "isme" dans les phrases, et conserver un semblant de sens. Je dis bien un "semblant", car la dernière phrase, si elle s'applique bien aux fondements du libéralisme, ne semble pas traduire les préceptes du christianisme. Par ailleurs, si ton petit remplacement de mot visait à faire ressortir le côté "religieux", ou "croyant" de la phrase de Cobden, c'est réussi ! Mais il y a des croyances intéressantes, à mon sens. Celle contenue dans le libéralisme est une croyance dans un progrès possible, dans un monde améliorable par la place plus importante donnée à la liberté individuelle. Cela me semble intéressant, et je n'y adhère que d'une manière raisonnée, donc raisonnable.
à bientôt !
Laisser un commentaire