Un petit billet juste pour signaler un article intéressant à lire aujourd’hui dans le Figaro : Qui profite des superprofits? . Y. de Kerdrel et L. Mauduit continuent leurs intéressantes controverses. Cet article m’a fait penser à un billet que j’avais écrit l’autre jour, concernant les « superprofits ».
Une petite citation de l’article, pour la route :
Je vous l’avoue : moi, cela me laisse pantois. Il s’agit certes d’un record historique. Mais ce mot de superprofit n’a aucun sens. Ou plutôt si. Dans la bouche de ceux qui l’utilisent, il suggère que le bénéfice de Total serait excessif. Ce qui revient à dire qu’il y aurait une norme pour les profits : petits, ils seraient tolérables ; gros, ils seraient outranciers. Ceci procède d’une conception ringarde de l’entreprise qui me choque. C’est une conception de l’économie qui est profondément choquante et qui témoigne à quel point le pays a été gangrené par soixante ans d’idéologie marxiste. Qu’on en revienne donc aux bases : une entreprise est faite pour gagner de l’argent. Et plus elle en gagne, mieux cela vaut. Mieux cela vaut pour tous, pour les salariés, pour les actionnaires, les clients et même pour l’État. La seule question qui vaille : vaut-il mieux les profits historiques de Total ou les 10 000 suppressions d’emplois d’Airbus ?
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