La liberté est un mouvement plus qu’un état. Une quantité, plus qu’une qualité. On est plus ou moins libre. Ce qui importe donc, c’est de savoir ce qui libère et ce qui enferme. Ce qui ouvre et ce qui gène.
Si être libre c’est faire ce qu’on veut (ou penser ce qu’on veut), on peut interpréter la liberté dans les deux sens : il y a un effort pour écarter de ce qui gêne la volonté, et un effort sur la volonté elle-même pour apprendre à désirer des choses faisables. Celui qui désire l’inaccessible est voué à l’aliénation.
La liberté, ce n’est pas pouvoir ce que l’on veut, c’est vouloir ce que l’on peut.
Jean-Paul Sartre (1905 – 1980) écrivain et philosophe français
Pour vouloir ce que l’on peut, il faut savoir évaluer proprement ce que l’on peut, et à ne pas vouloir des choses impossibles : la vérité libère. Et les convictions enferment.
Apprendre à ne pas vouloir des choses impossibles, ça s’appelle exactement la volonté.
La volonté libère. L’idéalisme enferme.
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